L’église Saint-Pancrace
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L’église actuelle, dédiée à saint Pancrace, date de 1885-1886. L’histoire de l’église primitive est méconnue. On sait cependant qu’elle était trop humide et surtout trop exiguë, au point d’obliger des fidèles, les jours de fête, à assister aux offices sur le parvis. En 1883, les paroissiens la démolirent entièrement.
En 1885 fut posée la première pierre de la nouvelle église, œuvre de l’architecte Constant Felder de Colmar et de l’entrepreneur Auguste Schmitt de Kientzheim. La consécration eut lieu le 12 mai 1886. Le curé de l’époque, l’abbé Laurent Engel, écrivit dans sa chronique paroissiale : « Le modeste village était transformé en cité de Dieu. Dès le matin à 4 h, le canon annonçait la double fête qu’on allait célébrer (la consécration de l’église et la Saint Pancrace, patron de la paroisse). A 8 h, une foule énorme se pressait autour du sanctuaire ».
En 1885 fut posée la première pierre de la nouvelle église, œuvre de l’architecte Constant Felder de Colmar et de l’entrepreneur Auguste Schmitt de Kientzheim. La consécration eut lieu le 12 mai 1886. Le curé de l’époque, l’abbé Laurent Engel, écrivit dans sa chronique paroissiale : « Le modeste village était transformé en cité de Dieu. Dès le matin à 4 h, le canon annonçait la double fête qu’on allait célébrer (la consécration de l’église et la Saint Pancrace, patron de la paroisse). A 8 h, une foule énorme se pressait autour du sanctuaire ».
A l’intérieur de l’église, nous relevons un mobilier d’autel de style néo-gothique (maître-autel, autels latéraux, chaire).
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La chaire |
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Trois statues représentent saint Joseph, la Vierge Marie et le patron de la paroisse, saint Pancrace.
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Cette dernière statue, polychrome, date du XVe siècle et proviendrait de la chapelle du château du Wahlenbourg qui lui était consacrée (voir sous Eguisheim - Le village). |
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A noter également le baptistère du XIIe siècle qui proviendrait de l’abbaye voisine de Marbach (voir sous Obermorschwihr - Sites religieux).
Les orgues sont de Martin Rinckenbach, facteur d’orgue alsacien, et datent de 1890. Le buffet est en chêne, sa facture est de style néo-gothique comme les autels. La console est tournée vers le chœur ; elle comporte deux claviers de 54 notes et un pédalier en chêne de 27 notes. Les tirants de jeux sont plaqués de porcelaine. En 1917, 63 tuyaux ont été réquisitionnés par les Allemands pour la fabrication de munitions, et remplacés par des tuyaux en zinc. Il a fallu attendre 1997 pour que d’importants travaux de restauration soient entrepris. Ils ont été exécutés par le facteur d’orgue Christian Guerrier qui a notamment remplacé les tuyaux en zinc par des tuyaux en étain poli.
Les orgues sont de Martin Rinckenbach, facteur d’orgue alsacien, et datent de 1890. Le buffet est en chêne, sa facture est de style néo-gothique comme les autels. La console est tournée vers le chœur ; elle comporte deux claviers de 54 notes et un pédalier en chêne de 27 notes. Les tirants de jeux sont plaqués de porcelaine. En 1917, 63 tuyaux ont été réquisitionnés par les Allemands pour la fabrication de munitions, et remplacés par des tuyaux en zinc. Il a fallu attendre 1997 pour que d’importants travaux de restauration soient entrepris. Ils ont été exécutés par le facteur d’orgue Christian Guerrier qui a notamment remplacé les tuyaux en zinc par des tuyaux en étain poli.
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